Derrière moi, j'entend le vinil crépiter. Le disque a fini de tourner et la musique s'arrête. Ma chambre sent le chocolat chaud, très chaud. Celui qui brule la gorge quand on le boit et qu'on sent passer dans son ventre. Par la fenêtre il fait nuit. La lumière de la pièce fait ressortir les dessins sur les vitres. J'ai la tête ailleur, comme si je pensais à quelque chose qui n'existe pas, que je ne connais pas. Je suis heureuse, et pourtant j'ai ce sentiment qu'il me manque quelque chose, sans savoir quoi. J'imagine que je ne trouverai jamais la réponse. C'est une question que je ne peux poser à personne, une qui fait partie de celle à enfermer dans ma petite valise bleue. Celle cachée dans mon placard, celle qui renferme tous mes secrets, tout mon passé. Je ne l'ouvre que pour y rajouter des souvenirs, des bons ou des mauvais. Juste des moments qui ont marqué ma vie. Il y a plein de personnes enfermées là dedans. Elles n'en ressortiront certainement jamais, mais elles ont toutes pris une grande place dans mon coeur. Et puis il y a certaine choses qu'on ne peux pas completement faire disparaitre même si c'est ce qu'on veut le plus au monde. Les ombres s'effacent du tableau mais ne disparaissent jamais completement.
Ajouter un commentaire
La discussion continue ailleurs...
Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://quai.rimbaud.cowblog.fr/trackback/2712410
La musique classique est LE pilier de toutes les autres tortures auditives d'aujourd'hui...