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" - Je n'arrive pas à l'oublier. C'est terrible.
J'ai décidé de ne plus le voir, mon coeur ne veut plus,
ma tête refuse, mais chaque pore de ma peau hurle au manque.
Jo tu sais quoi?
L'amour ça naît dans le coeur mais ça vit sous la peau.
Et lui, il est tapi sous ma peau. En embuscade.
Oh, Jo! Si tu savais comme il me manque..."

Katherine Pancol
 

T'oublier comme tu m'as oublier. Faire tomber ces mots que je n'ai jamais dit. Pas de regrets, juste des remords. Si j'avais su. Si j'avais su qu'on en arriverait là un jour. A s'oublier tant bien que mal au detour d'un chemin. T'oublier comme je n'ai jamais pu t'oublier. Parce que t'es encré, presque tatouer. Juste pour crier haut et fort, que c'est fini, nous c'est du passé. Je te demande de partir, de te sortir de ma tête. De partir loin ou je n'entendrais plus parler ta langue. Pars où tu seras trop loin pour que je t'atteigne à nouveau. Pars pour laisser mon coeur et ma tête en paix. Pars pour que cesse de me ressacer ces moments à tes cotés. Ceux où j'avais tellement peur. Tellement peur de toi, de ce mots que tu avais l'habitude de prononcer, ce mot que je redoutais et qui retombait chaque fois plus lourdement. Je hurle de me voir pourrir de toi. Penser que tu aurais pu, penser que tu avais pu. Tu ne pouvais rien, c'etait bien au dessus de tes forces de m'aider à marcher. Fait moi tituber, tomber, tribucher encore une fois. Juste pour t'amuser. Ne réagis pas, ne dis rien surtout, tes mots serait de trop. Tes mots serait de ces escuses qu'on ne prononce pas. Oublie, laisse moi oublier, va t'en. Retourne à toi. T'avais pas le droit, pas le droit à ca. T'as juste touché le point qu'il ne fallait pas. Je veux oublier ta main, tes sourires, ton parfum, tes bras, les miens. Je veux oublier tes mots, tes colères, tes douleurs. Oublier l'inoubliable. Je veux faire disparaitre mes souvenirs. Bruler ma mémoires. Effacer tes images. Marcher sur ton ombre. Je ne veux plus du nous qui n'existait qu'a demi mot, dans les lourds secrets de l'hiver. On etait là, sans trop l'être. On était la, pour de faux. Juste pour pas oublier qu'un jour on l'avais été.

 

Il neige, depuis ce matin. Je traverse la route les yeux fermés, parce qu'il est tard, parce qu'il n'y a pas grand monde sur cette route lorsqu'il est tard. C'est la musique qui dicte mes pas. Je titube, je suis ivre, ce n'est pas l'alcool, c'est mon coeur. Il a si mal en dedans. Et la musique de plus belle, "ne me quitte pas". Pourquoi l'option alléatoire de mon mp3 a telle décidé d'enclencher cette chanson. Juste au moment ou j'allais traverser cette route. Juste au moment ou mon coeur se mettait à trembler. Je titube, mes jambes flageolent. La maison est de plus en plus près, mais elle semble s'éloigner  à chacun de mes pas. Je zigzag dans cette rue sombre, glauque, sans fin. Je me raccroche au fond de mes poches, je me tiens pour le pas tomber. Je ne controle plus mes pas, mon pied droit rattrape automatiquement mon pied gauche, sans pour autant que j'en ai envie. Mon ombre disparait derrière moi chaque reverbere passé. Je n'arriverais jamais, j'ai si froid, en dedans.Et il neige, depuis ce matin.
"Je m'attachais à un homme
qui était terrifié de s'attacher à quelqu'un."
S&theC

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Mon rayon de soleil. Celle qui illumine mes vacances. Ma reverie.
Déprime post film. Les vacances sont d'interminables week ends. Ceux ou les gens partent en vacances. Le temps semble plein d'indécisions. Il neige le matin, le soleil pointe son nez l'apres midi et vient me chauffer l'épaule droite à travers la fenêtre. Je me soûle de magnifiques musiques, celles qui font vibrer mon coeur de bonheur. Je me souviens que la st valentin c'est dans deux jours. Je me souviens de l'année dernière. J'ai ressortis mon cahier à écrire du fond du tirroir. Mes mots se débloquent. Mes sourires se rouillent. Mes yeux s'humidifient. C'est le printemps. Mon corps se reveille petit à petit. L'hiver est bientot fini. Les oiseaux reprennent leur place dans le jardin. Le monde va repartir.

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